Speed Dating
J'vois que les esprits s'echauffent, il est temps que je tape un nouveau post avant que tout cela ne degenere en reglement de compte à OK Chorale. J'ai donné mon avis, j'suis content si j'ai pu faire avancer le schmilblik, mais le principal, c'est d'avoir recadrer mon blog qui partait un peu en couille à force de parler de mec. Ca faisait un peu trop gay decerebré.
Dans ce sens, Beurk, j'te remercie. Content egalement de ne pas être tomber sur un homophobe de base, mais quequ'un de suffisamment intelligent qui connait la nuance, c'est bien, ça permet de faire avancer les choses. Kate, j'te remercie pour ton soutien inconditionnel, c'est vrai qu'on ne peut pas trop modifier mes dires, ni les juger mais la provocation donne parfois un peu de piment au debat, si tenté qu'il en soit un.
Ca me fait penser que je pourrais faire des posts sur des sujets qui peuvent tous nous concerner par souci d'interactivité. Mais là ne serait plus le principe même du blog. Le sujet, c'est ma life comme dirait le titre. Et j'pense qu'il est assez fecond pour faire réagir. Bref, je zappe. Comment faire trois lignes sans rien dire.
Aujourd'hui, j'ai envie de revenir sur mon élection de Bachelor. J'me rends compte que j'ai [un peu, beaucoup, à la folie...] deliré. J'parle pas de mes recits rocambolesques [ça je sais, j'suis vraiment baré] mais de cette ferveur que j'ai pu accordé à un site de discussion avec photos. Et plus precisement, à ces contacts MSN qui à l'heure actuelle sont tous supprimés de mon messenger. C'est excitant de recevoir des compliments quand ça vient d'un mec dont la photo te fait baver, tu te prends au jeu. On s'appele, on se donne rdv et l'affaire est bouclée. Mais quelle affaire?!
Une rencontre pour faire quoi? Boire un café, se raconter notre vie, se livrer à un mec qu'on connait même pas. Avec un peu de chance, il nous conviendra physiquement, moralement, un peu moins, mais le physique, ca prime, surtout quand t'es encore debutant, sexuellement parlant. Bref, ça me deprime, ca me fait gerber. Y'a une certaine tristesse dans l'acte même de se retrouver avec un gars rien qu'au café. Genre "On a pas de mec, on est là pour se plaire et pour, si on s'attire physiquement et qu'on est plus ou moins sur la même longueur d'onde, former un beau petit couple de pédé, on ira au ciné, on baisera tous les soirs et la vie sera belle". J'sais pas si c'est moi qui aie un problème. Nan, c'est pas moi. Et si, et nan et j'en sais rien.
J'envisage les choses avec plus de legereté, plus de simplicité, moins de contraintes. Vous savez pourquoi je parle de tout ça?
Dans quelques jours, je rencontre mon teacher, normalement on a fixé le Date à vendredi. J'dis bien normalement, sous l'effet d'un dimanche soir en manque affectif, j'lui ai proposé d'avancer le rdv genre milieu de semaine. Pour l'instant, je redoute. Je suis traqué par le stress, j'veux pas me chercher d'excuses mais j'me rends compte que c'est pas ce que je veux. D'autant plus que lui, à mon avis, il est bien au taqué pour les examens physiques approfondis. Quelle idée de l'avoir chauffer.
J'viens de faire un break et de rentrer à l'instant.
Moué, je sais plus trop quoi penser. Y'a une partie de moi qui s'accroche à de vieilles histoires, celle avec lesquelles j'ai pu vous bassiné dans de precedents posts. (Y ou D). Le genre d'histoire qui n'en était pas mais pour lesquelles j'éprouvais plus de choses que pour ce genre de rencontre foireuse. Quand on est hetero, y'a pas photo, la vie est bien plus simple. Je le nie souvent, pour eviter cet air revendicatif, mais faut avouer que la drague, la seduction (c'est plus poetique), ca se fait naturellement entre un mec et une nana. Oser lui parler, lui filer son numero. J'dis pas que c'est facile, mais quand il s'agit d'un gars pour un autre gars, même si t'es persuadé au fond de toi qu'il se passe quelque chose, tu te retrouves face à un mur, un mur de silence, de questions... Le blocage.
Pour en revenir à mon rdv, j'irai, j'evite de trop y penser au risque de me blinder, on verra bien. J'attends pas grand chose de cette rencontre, j'ai même peur de lui afficher une mine de revenant en regardant ma montre toutes les cinq minutes tout en aquiescant à chacune de ces phrases. Je sais pas si c'est ce soir en particulier que je me monte la tête avec ça mais j'ai envie de gueuler, de dire que merde, c'est pas ce que je veux, rencontrer, rencontrer et encore rencontrer jusqu'a tomber sur un mec qui -comparativement aux autres- me conviendra peut-être. Je dis STOP comme dirait les meufs de la pub Narta.
Fais chié, moi j'veux qu'il me tombe du ciel, que je me tape des films pendant 2, 3 mois, histoire de faire monter le desir jusqu'a son paroxysme. J'veux que le jeu de seduction dure jusqu'au grand soir où en sortant de la bibli il me parle et tout et tout. La musique apparaitrait alors de nulle part, il me taperait sa declaration et la suite serait censurée. Qui a dit que j'étais un poetic lover.
Ca m'est arrivé deux fois, ce qui me donne raison d'y croire. Comme qui dirait, jamais deux sans trois. Quitte à me taper des films pour les dix prochaines années (je suis gentil), j'ai vraiment plus grand chose à perdre... à part ma tête.
Quoique... j'l'ai ptet déjà perdue.