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3615mylife

2 août 2005

Theocracy in action

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16 juillet 2005

Trop dure la vie ...

  08102003_foucault1

   J'en ai trop raz le cul, pardonnez ma vulgarité mais sincerement c'est le petage de cable. Et c'est bon, j'vais pas delirer là dessus pendant tout un post en explorant la face obscure de la fatigue et ces consequentes divagations, ca va me souler.

Je recapitule l'histoire. L'année universitaire est terminée et là je bosse à l'hopital pour me faire de la maille, pour l'experience toujours, le contact humain etc... (version très approximative) mais bon tout ça, c'est du baratin, J'ai trop besoin de tune et c'est un peu beaucoup avec insouciance et cupidité que j'ai signé pour deux mois.

Mais bon, comme dit ma mère (attention, culte), de toute facon ca sert à rien de te plaindre, t'avais pas le choix. (...) Oué tu l'as dit. Au moins, elle eclaire le problème direct et passe à côté de mon ego relou qui veut que je la fasse culpabiliser, de quoi vous allez me dire, parce que bien evidemment vous n'avez pas l'esprit aussi pourri gaté que le mien, bah de me faire bosser voyons!!!

Chui vraiment ridicule parfois! Mais bon, genre c'est le truc que je dis à personne, a 21 ans, si je sais pas me prendre en charge, c'est le debut de la fin. Alors je fais style je bosse, c'est normal, j'pourrais me payer ce que je veux après, j'suis independant et puis ca fait mode d'avoir un job d'été.

Là où je devrais pas me plaindre, c'est ceux pour qui c'est vital d'avoir un taff (comme moi en fait!) et qui n'arrive pas à le decrocher. Mais bon, merde, faut que je me rachete un pc portable quoi. Oh et puis chacun sa merde!

D'ailleurs en parlant de PC, si ya des pros qui me lisent (en theorie, y'a des chances... pro = savoir mettre une foto sur son blog...), bah j'voulais savoir (je suis avide de connaissance!), comment se fait-ce que sur certains sites et en l'occurence mon blog, je vois les caracteres deformés, beaucoup trop gros?! Bien sûr, j'ai un cerveau (qui en aurait douté) et j'me suis mis à reflechir sur cette fameuse question, j'en suis arrivé à penser qu'il pourrait s'agir d'un probleme de Firewall ou un souci avec Explorer. Mais bon, j'en sais pas plus. Pareil, j'ai trop envie de changer ma mise en page, mais je crois qu'on attendra un petit peu, d'une j'ai pas trop le temps (overbooké, le taff tout ça koi, tiens j'me sens adulte là) et puis avec un PC aussi pourri, ca me donne vraiment pas envie.

Quelle belle transition, tout ça pour dire que, voilà, avec mes sousous legitimement gagné par mon energie, ma grande disponibilité, mon sourire serviable de faux cul et bien evidemment à la sueur de mon front, je vais pouvoir acceder à la technologie informatique de pointe!!! eh eh eh, chui vraiment trop un petit malin!!! (lol trop grave)

Bref, j'suis entrain de m'interroger sur les moyens de financement, parce que bien evidemment, depenser toute ma tune dans un portable et ne pas laisser de côté pour... m'acheter des fringues, ce serait L'ERREUR A NE PAS FAIRE! Et merci bien, j'vais pas commencer à rentrer dans des galeres de credit à la consommation!! Non, j'vais mediter la dessus jusqu'à ce que ma paye de juillet tombe. (J-10)

Parce que voilà, j'en ai des trucs à m'acheter, une machine à crêpe-party (c'est sympa comme truc), des bouquins de medecine (conscience tranquille de mes economies), une nouvelle voiture, un voyage à l'etranger... sans oublier qu'accessoirement... , bah je dois mettre de côté pour mes loyers, mes factures, ma bouffe... !! En fait, c'est bizarre, mais j'crois même qu'à la base, c'était pour ça que je bossais?!! -____- ?!!!

Ché pas pourquoi, je sens que je me retape des films... Moué bah vivement que je sois toubib!

11 juillet 2005

3 months later...

retour_22

Ca y est, j'assume!!!!!!!!! JE SUIS PRISE DE TETE! (Quoi? Vous vouliez que j'assume quoi d'autres???)

Bref j'le dis dès le depart pour ne pas avoir le droit à des commentaires desobligeants du genre "laisse toi couler, la vie est belle, arrete de penser, gnagnagna..." Je suis desolé d'être trop inteligent!!! (comment ça y'a deux "l"??) En même temps, j'dis ça, mais pour avoir des comms, faudrait deja reussir à remonter ces stats qui volent pas très haut. (Et si y'avait que les stats...)

Enfin voilà, chui de retour koi! Quelques mois après mon grand depart, regretté de tous, je reviens pour temoigner de ma vie de pd, et quelle vie les amis!!!

Temoigner, c'est le mot qui tue, genre j'eprouve de la sollicitude, je suis humaniste, un artiste! Limite je sors ma belle plume d'oie, je la trempe dans l'encre de Chine, posé sur mon petit bureau en bois au bord de la fenetre, la tête levée vers le ciel, songeant à un avenir meilleur...  J'écris pour me rappeler, pour oublier, pour donner un sens à toutes ces choses qui m'entourent. J'écris des grosses conneries en fait.

Sinon pour info, les derniers mois sont passés vite, très vite. Dejà juillet, c'était pas une si mauvaise idée ce break, j'ai pu me reconcentrer sur mes révisions et redresser mon année. Ca m'aura pas empêcher quelques rattrapages, mais le plus gros est passé.

Le fait d'être éloigné de ce blog (et pas forcement de ces lecteurs), m'a aussi pas mal redressé le moral. J'pense que c'était pas trop bon de ressasser certaines choses, j'me suis aussi rendu compte que prendre du recul peut s'averer negatif à forte dose. Parfois y'a pas toujours quelque chose à retenir, que ce soit de nos erreurs ou de celles des autres, on s'monte beaucoup trop la tête.

Parfois on croit être motivé, parfois on croit savoir et puis finalement, on ne sait rien, on veut rien. Je sais pas si c'est typique de l'âge, j'espere, mais c'est assez flippant. C'est pas tres explicite ça, hein, j'essairai de l'être un plus tard pour eviter des generalités si pompeuses et aussi connes.

Bon et bien voilà, je suis revenu mais je sais pas pour combien de temps, jusqu'à ce que l'envie de laisser un petit post ne persiste plus. Ou jusqu'à ce que je me rende de nouveau compte que ma vie n'a aucun sens, que j'écris toujours aussi mal et pour ne dire que des choses ininteressantes, c'est ma foi, plus probable.

Hummm, dernière hesitation, poste ou pas?

Poste! ;)

24 mars 2005

See you soon...

dreamer1

J'arrive plus trop à gerer. J'parle du blog. Une question de temps, j'me rends compte que ce qui me semblait important à temoigner au depart devient superficiel aujourd'hui. Un exemple, une séance de matage à deux balles en pause café, un caissier bien foutu, un pote trop proche... C'est facile de chercher ce qu'on veut trouver, c'est facile de se faire mal.

Je renie pas tout ça, c'est ce qui pimente un peu le quotidien, faut juste ne pas en devenir dependant au risque de finir à se prendre la tête sur un blog en s'disant qu'on est seul au monde. Aujourd'hui, j'sais pas. Je me cache sous mes responsabilités d'étudiants surchargés de taf. Je me questionne moins, enfin, sur les mecs en general, sur les rapports aux autres. Les partielles approchent, j'ai peur. Peur parce que j'ai plannifié mon été à bosser et si par malheur je passe le rattrapage en septembre, va falloir trouver des compromis que je n'ose, à l'heure actuelle, envisager...

Le temps passe, voilà une année qui se termine. Dans quelques mois, si tout se passe bien, je serais externe. Ca me rappele que mes études ne sont pas un "plus" dans ma vie, mais qu'elles sont mon avenir. Ca me fatigue, j'suis realiste, même si c'est super interessant, bah je sature. J'dis pas ça parce que je suis à la bourre, j'suis dans les temps. Mais j'me demande parfois à quoi ca rime. J'vais trimer pour arriver jusqu'au bout et une fois arrivé, j'vais trimer toute ma vie avec des 70 heures par semaine voire plus. Fais chié, arrêter, j'y pense. Mais j'y pense juste. Je le ferai jamais. J'suis blindé de paradoxe, on m'aurait offert une semaine de 35h dans un bureau à rien foutre, j'en aurais pas voulu. J'ai peur en fait. J'ai super peur du où je vais atterir, qu'est ce que je vais faire, j'ai peur des responsabilités, d'être incompetent, d'etre mauvais, réaliser que j'ai pas la fibre. J'pense à la chirurgie. Ca me plait vraiment mais j'ai pas envie de passer ma vie à l'hopital. En même temps, si je vis encore en solo, ca peut etre le compromis. Vivre pour sa passion! Quoiqu'il va falloir que j'me persuade de cette passion!! M'enfin, ca fait trop cliché ça. Le sacerdoce, c'était y'a cinquante ans, aujourd'hui, on veut gagner de la tune, qu'on nous fasse pas trop chié, bref, faire notre job comme les autres. C'est pas parce qu'on fait medecine qu'on est censé être de bons petits samaritains.

Y'aura des jours avec, des jours sans. Comme tout le monde. J'vais arreter mon vieux transfert à deux balles. J'ai aucune idée de comment se passera les prochaines années et on se ferait bien chié si on le savait.

J'vous remercie pour vos commentaires, d'avoir suivi une partie de mon quotidien, j'pense que sans commentaire, on avance pas beaucoup. C'est pas pour autant que je suis toujours d'accord avec vous mais d'un aure côté, vous n'avez que ce que je vous donne pour tenter de m'aider, alors merci.

J'me suis bien pris la tête et aujourd'hui, je n'arrive plus à faire l'effort de venir poster. Ca devient sterile, je tourne en rond. Je voudrais extrapoler sur mes études, sur mes amis, sur mes sorties, tout ce qui fait ce que je suis et ce que je deviens mais je touche les limites. L'aventure aura été interessante, combien de fois j'me suis senti "mal" en venant poster et une fois les premieres phrases tapées, j'me rendais compte qu'il n'y avait pas vraiment de raison, je nourissais moi-même parfois le spleen. Tout comme à l'opposé, y'a pas vraiment de raison qui fait que je positive. La vie ne tient pas à grand chose. Un sourire dans la lancée, un regard interessé, on s'emballe vite...

J'vais pas vous la jouer pépé sur son lit de mort qui contemple sa vie tout en essayant de tirer une conclusion à cette experience, ce serait pathetique.

J'ai encore pas mal de truc à voir, pas mal de gens à rencontrer. J'suis content de pas etre vieux en fait. J'ai beau me plaindre assez souvent, en tout cas, sur ce blog, ca me ferait bien chier de crever.

Je finirai pas en vous disant, bah voilà, j'ai trouvé un mec ou encore, bah voilà, finalement, je reviens avec les nanas. Si j'ai pu vous bassiner avec Y, D, SX, SBC et toute la clic, j'étais vraiment pas pret à envisager davantage. J'ai pas de regret d'être passé à côté de ces mecs, c'est la vie, à ce moment là, j'ai fait ce qui me semblait le mieux. Passer à l'action, c'est pas facile, c'est même très dur, c'est même carrement impossible. Vous vous imaginez vous, les mecs, allez voir un autre mec, avec qui vous ne partagez que des regards, ou vous les nanas, d'aller voir une autre nana. Sachant que vous la voyez regulierement, que vous baignez dans le même milieu etudiant? Il faut de la chance, la volonté ne suffit pas. On est plus dans la cours du college... Y'a trop de contre pour deboucher sur un pour. Les gens sont adultes, on est imbriqué dans un jeu social bien plus compliqué. Et ça, je le sais, je le savais depuis le depart mais j'me suis fait aveuglé et emporté dans ces histoires fantasmatiques.

C'est pas dramatique. La vie, c'est pas uniquement la seduction ou la vie à deux. C'est pas une grande quête de l'autre. J'ai trop jouer mon lover à croire en ces illusions. Il faut apprendre à être bien avec soi même avant de se jeter dans les bras de quelqu'un et aujourd'hui, j'suis plutôt bien avec moi-même, j'me réalise.

Bref, que dire de plus, je vais pas fermer ce blog, j'pense repasser de temps en temps, cet été, à la rentrée prochaine... On verra bien ;)

Bonne continuation à tous.

99° message. Plus de 12000 visites.

17 mars 2005

Sunshine

fred1

J'suis crevé, j'ai pas capté, il est deja 22h30. Les temperatures remontent, c'est agréable, pourvu que ça dure. J'sais plus trop quoi dire, comment le dire. J'suis aussi maladroit dans mon quotidien que sur le net. La tête ailleurs ou nulle part.

J'ai envie de vous dire que le temps passe vite. C'est une phrase bidon mais serieux, ca me fait halluciner. Deja la mi-mars. J'ai pas l'impression d'avoir fait des trucs memorables, c'est un peu la loose. Tiens, j'commence à penser comme un vieux. La météo, le temps qui passe. Les regrets, les conneries. J'pense à tellement de trucs que j'me demande si j'aurais encore un cerveau à 40 ballais. A coté de ça, les mecs...

Je suis retourné faire ma petite pause dehors en milieu d'après midi, j'vais pas vous dire que j'ai revu l'homme de ma vie, un autre, un nouveau. J'commence à m'y perdre. Il était assis sur ma gauche, à moins d'une dizaine de mètres. J'étais avec une copine, on parlait du je-sais-pas-comment-je-vais-faire-pour-avoir-mon-année et voilà que je sens un regard posé sur moi. Le temps pourri de ces derniers mois qui m'a obligé à rester isolé du monde, reclu dans mon studio à vous ecrire des posts de suicidaires est desormais revolu! En tout cas, pour quelques mois... Les beaux jours arrivent.

Et puis l'an prochain, quand la neige tombera dehors et recouvrira nos trottoirs d'une boue dégueu, bah on va dire que je serai avec mon mec, allez un très-beau-mec-sympa-drole-sentimental-fidel que j'aurais sûrement rencontré pendant mes vacances sur une île au beau milieu du triangle des Bermudes un soir étoilé marchant au bord de l'eau... On s'y croirait nan? Nan, on y croit plus.

La vrai version, c'est celle ci: Un mec-pas-trop-top-mais-qui-fera-l'affaire-tellement-je-suis-en-manque je l'aurais trouvé sur un chat et rencontré dans un vieux café merdique en RP, n'ayant pu mettre de côté pour partir en vacances... On restera ensemble 48h le temps que je realise ma connerie et malgrès ses incessantes demandes de me dechirer les vetements pour qu'on fasse l'amour comme des bêtes, je renoncerai et me ferait larguer par la même occasion.

Si c'est pas beau la vie.

Bon, avant tout celà, revenons à mon mec de l'aprem. Bah en fait, j'me rends compte que j'ai rien à dire mis à part vous faire une petite description. Il est beau, vous vous en serez douté. Il est typé je saurais pas trop vous dire de où. Espagnol. Oué ca doit etre ça. Je l'imagine bien avec sa canne et ses brebis sillonnant les plaines andalouses. C'est peut etre mon berger de l'amour. J'atteint un degrès dans la connerie c'est impressionnant.

Bref, je l'ai pas vu debout, c'est inquietant, il est peut etre géant. C'est pas grave, il a une belle gueule. En tout cas, j'adhere, j'adore comme dirait les cinq fofoles de TFone. Il me regardait et sa copine lui parlait en même temps, moi idem.

Ca fait vraiment plan de pédé ça! Chacun avec sa cops à se mater et en faisant style chacun de suivre une conversation. Et oué, les filles, c'est à vous que je parle. Imaginez quand vous parlez à votre pote ou pire, un mec qui vous plait et qu'en réalité, sous vos yeux, se cache un petit jeu de la seduction entre ce fameux mec, objet de vos desirs et un autre gars qui fait le même plan à sa copine à quelques mètres de là. Ca degoute, j'vous le fais pas dire.

Bah moi, j'trouve ca assez excitant. Ca l'est beaucoup moins quand on prends à notre tour conscience de la réalité, c'est à dire qu'au delà des regards, rien ne se passe. On ne brise pas le silence. On ne va pas se voir, discuter, faire connaissance. On reste sur cette petite satisfaction d'avoir plu à un mec qu'on espere plus depuis quelques mois. [plu-plu-plu]

J'espere le revoir, je pense le revoir, j'en suis sur même. Ce que j'aime bien chez lui, c'est son petit regard de chien battu, ca, sérieux, c'est un truc qui me fait craquer. Tu te noies dans son regard. Il est pas complexé de te fixer, il en veut. J'me prends plus la tête à me demander si s'est marqué sur mon front ou pas. J'suis pas une baraque mais j'pense avoir une gueule qui plait, un look qui plait. J'dis ça mais c'est ce qu'on me renvoit aussi, si je me faisais des films, je le verrais vite. On m'adresserait pas un regard, les moches me materaient, enfin voilà je calculerai que j'ai un souci. [Mode >j'me la raconte< ON] Nan, j'ai pas de probleme à ce niveau là. [Mode >j'me la raconte< OFF]

Bref au moment où on se mattait, y'a SX qui s'est pointé et voilà qu'il se pose juste devant moi. J'sais pas quoi penser de ce mec, à quoi il joue. Il me lance des sourires mais le genre de sourire qu'on se ferait si on a envie de niquer. Et il me matait quand je matais l'espagnol. Le pire, c'est que l'espagnol, que je trouve mieux foutu que moi, il s'en foutait. C'est vraiment des histoires barés. SX m'attire trop. Physiquement, c'est une bombe sexuelle ce mec. J'aime beaucoup son coté je traine avec des potes qui sont moches. J'aime pas trop les bogoss en bande. C'est malsain et ca sent l'hetero. Nan SX c'est devenu un fantasme. Encore cet après midi, c'est vraiment ouf, il est venu comme par hasard trier des cours à la table juste à coté de la mienne. On est descendu comme par hasard au même moment pour aller en pause. Il se fout comme par hasard en face de moi. Nan, je sais que je lui plais, maintenant, à savoir pour quoi...

Note: J'ai écris ce post il y a deux jours, je sais, j'suis chieur de ne pas l'avoir editer plus tot, mais j'pensais rajouter des trucs, chose qu'on se dit et qu'on fait jamais, enfin, moi en tout cas. Bref, je ne renie pas ce que j'ai écris mais j'me rends compte que c'est vraiment pas representatif de mon quotidien. La part boulot est beaucoup plus importante, mais je sais que ce que vous voulez, c'est pas les recits de mes révisions ou de mes stages mais du sex, du trash, euh... ou des histoires à deux balles. Affaire à suivre, d'ailleurs, j'ai re-re-re fait le point avec mon pote, celui avec qui on se prends la tête un jour sur deux. Cette fois ci, je croise des doigts, faut que je me le tape, faut que ça dure. [...]

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9 mars 2005

What You Waiting For?

Ce soir, j'étais pas parti pour vous dire que ca va pas, à la base, je devais vous dire que ca va même plutôt bien, vous avertir que je viendrais moins souvent, à cause du boulot, la vie dehors qui me rattrape, pas uniquement non plus à cause d'un manque de temps mais aussi un besoin de prendre de la distance, refermer quelques portes et avancer.

Je craque, j'sais pas trop pourquoi. Un peu pour tout en fait. J'ai l'impression de passer mon temps à chercher le côté positif des choses et de cacher les mochetés de la vie. Decalage entre ma facon de concevoir les choses et la votre au moment de lire, vous passez de blog en blog, vous venez de rentrer chez vous ou encore vous venez de quitter votre bouquin ou votre tv. Là vous vous dites que j'ai pas du passer une bonne semaine ou comme à l'habitude je me larmoie un peu sur ma vie. Je suis un fataliste. Ca vous insupporte.

Rien ne changera, c'est visceral. Pourquoi les choses changeraient, pourquoi la vie serait plus belle, pourquoi elle aurait un sens. Suffit d'allumer sa télé en encore de mettre la radio, des mecs ou des nanas qui meurent pour des conneries et pas uniquement la connerie humaine, c'est tous les jours. On nait, on meurt. Rien ne se passe.

J'aurais préféré vous raconter des histoires avec mon pote, ou encore mon aprem de stage. J'aurais préféré vous montrer un mec plus positif, qui croit en la vie, en ce qu'elle peut lui apporter. Je sais combien les pleurnicheurs font peur pour les fuir moi-même, mais je trouve malgrès tout une réalité troublante à la peine. La sensation d'être dans le vrai.

Encore cette petite voie qui me dit que c'est la vie [phrase qui ne veut absolument rien dire] et que je peux pas generaliser un soir de grosse fatigue après un WE riche en évenements. Cette petite voie qui s'obstine, qui rigole, qui sait très bien que demain j'aurais le besoin compulsif en me levant de venir supprimer ce post. Cette petite voie qui me trouve bien trop sentimental et qui me dit d'en arrêter là... pour ce soir.

Bon ca c'etait l'humeur d'hier soir. J'ai hesité longuement... c'est à dire une journée, pour le poster. Je trouvais que ca me ressemblait vraiment pas et je savais egalement qu'aujourd'hui, je reviendrais à la vie et que pour celà, il faudrait que je tape un post plus positif. J'suis toujours pas motivé mais je suis pas non plus dans un etat critique. J'suis très fatigué, j'ai beaucoup de boulot, j'enchaine les exams avant d'attaquer les revisions ultimes pour les partielles de mai. Ca c'est dit.

Il m'est arrivé un truc d'etrange ce soir, un truc à la X-files. Enfin, vous allez me dire que c'est pas si etrange, je commence à vous connaitre bande de petits malins. Mais laissez moi ce plaisir de croire en la destinée, que je vais finir riche, beau et amant comblé. Et oui!

Bref, en fait, c'est tout con, avec un pote (et pas le fameux pote avec qui je fais la gueule un jour sur deux), on est allé se chercher un kebab en bas de chez moi. J'entre, wech wech momo, comm dab. Nan en fait, ca c'était le mec devant moi. On fait notre petite commande à emporter et on patiente gentillement que momo decide de se bouger le cul avec les regards insistants et tout et tout genre on est pressé nous. Finalement, j'ai vite compris que les petites caille assis derriere moi attendez egalement leur tour, bref, j'pouvais commencer à me bouffer les mains. Soudain, alors que la salive souintait de mes petites levres mouates, la porte du kebab s'ouvrit. Une nana rentre puis avant même que le type qui l'accompagnait n'entre, je reconnu à travers la vitre l'homme de ma vie. Il suit, me regarde. On se connait. Je le connais, je l'aime, c'est lui.

Il est revenu.

Pas le clown qui m'a traumatisé, mais lui, le mec dont je ne vous ai jamais parlé!!! Grossiere erreur mes amis, je vous l'accorde. [Je suis completement baré ce soir!] Lui. Tout ce que je sais de lui... C'est qu'il est etudiant en droit, plus vieux que moi, genre deux ans. Il me draguait comme un fou furieux l'an dernier à la BU. Et y'a failli se passer un truc avec ce gars. Genre on a failli discuter koi!!! Bah oué, j'vais pas vous dire qu'il me lancait des regards de pervers et qu'il me suivait dans les toilettes, ce serait pas la même histoire! Ca m'a rappelé l'an dernier, y'en avait des bogoss dans cette BU et y'avait du choix. Cette année, c'est dead, tous des petits jeunes qui decouvrent ces lieux dans lequels j'ai rencontré de si charmantes personnes, dans lequel j'ai pété un cable, dans lequel j'ai vécu pendant plusieurs mois, à ma table, la seule et l'unique. Et dire que j'ai renoué avec ce passé en croisant son regard.

Bref, une deuxieme nana suivait, ouffffffff. La première n'est donc pas sa meuf. C'est typique pd ça, trainait avec deux nanas au kebab. J'vous rassure, je ne me fonde pas uniquement sur ça pour deviner son orientation sexuelle... Dans les regards qu'on a pu s'echanger, dans nos sourires, pas l'ombre d'un doute. Et puis, je l'ai deja entendu parlé, no comment.

Il s'installe avec ses deux super copinettes au fond du kebab, mais relativement proche pour qu'on se fasse des sourires de la mort qui tue. Enfin, non, moi vous savez que je suis un connard, depuis le temps. Je faisais style genre dos tourné, on s'connait pas. Enfin, ca va bien cinq minutes, mais quand j'ai réalisé que c'était la chance de ma vie de le voir encore ici. Dans le même quartier que le mien, toujours vivant, toujours aussi beau (pas defiguré ni rides ni tout ca), qu'on avait aucune raison de se parler, que momo commencait à se speedait et que j'allais bientot quitter les lieux... J'me suis dit, regarde-le un petit coup, mais genre fixe un bon coup, un bon gros matage du genre "et oh, j't'ai pas oublié, t'as vu, j'suis encore plus beau que l'an dernier et j'suis tjrs celib, y'a toujours moyen mec!!!" J'ai pas eu le temps de chercher son regard, une fois tourné, il me regardait. Avec un petit sourire de travers...

Momo me tendit mon kebab, s'excusa pour le retard (que j'aurais aimé alors plus long...)

Arf, voili voilou mon histoire. Vous pouvez pas savoir à quel point ca m'a fait du bien de le revoir. Ma vie est tellement fade sentimentalement que revoir ce mec me redonne de l'espoir. C'est toujours comme ça, je touche le fond et le lendemain je revois quelqu'un d'inesperé. Dingue la vie, faudra pas l'oublier pour le prochain coup de blues.

Pas besoin de me dire que je m'emballe, que je le reverrai pas, j'en ai conscience! Mais qu'importe, la rêve dans cet univers impitoyable, aujourd'hui, ca me suffit.

1 mars 2005

Mars Attack

Depuis ce matin il n'arrete pas de neiger. C'est beau mais au bout d'un moment ça commence à me souler. Resultat, il caille trop, on sort moins, on s'isole, on deprime et on écrit des posts nostalgiques, melancoliques, reflexifs.

Bah bizarrement, c'est pas le cas aujourd'hui. J'vais pas vous taper un poeme sur le printemps, j'vais pas vous decrire en long et en large les fantasmes que je me tape avec un mec que j'ai pas vu depuis un an, ni me demander pourquoi je suis pd ou encore pourquoi la vie est moche. Nan, aujourd'hui, rien de tout ça.

En relisant quelques uns de mes derniers posts, j'me rends compte à quel point je suis esclave de mes sentiments, à quel point je suis aussi idéaliste et à quel point je suis con. C'est dejà pas mal d'en prendre conscience. C'est pas demain que ça changera.

En ce moment, je rêve beaucoup. Des rêves etranges, des rêves agréables. J'dois sûrement encaisser pas mal de choses sans m'en rendre compte pendant la journée. J'suis très actif, la fac, les stages, je bouge beaucoup mais paradoxalement j'vois moins de monde, ou toujours les mêmes. 

C'est cruel un rêve. On prends conscience que la vie pourrait être plus belle.

Toujours les mêmes... Ca se passe d'ailleurs plus si bien que ça avec mon pote. Je le comprends plus, une nouvelle fois. Il était sincere dans ces phrases mais c'est trop instable pour envisager quelque chose de fiable aujourd'hui. On arrive pas à definir notre relation, j'comprends plus ses comportements.

J'ai pas non plus envie de me prendre la tête, surtout depuis que j'ai compris que le probleme ne venait pas de moi. Il sait pas faire confiance aux autres, on a été trop vite. On est devenu proche sans vraiment se connaitre et à chaque couille, on ne comprends plus l'autre. Quand je pensais il y a quelque temps que c'était le genre de mec avec qui faudrait faire un bilan à chaque fin de semaine pour dire ce qu'on pense l'un de l'autre, j'étais pas loin de la réalité.

Je connais déjà la suite des evenements, la crise va se poursuivre encore quelques jours jusqu'à un petit mea culpa de sa part et ça repartira en dent de scie jusque la fin de l'année. C'est dommage, parce que je sais par d'autres amis qu'il parle de moi, qu'il demande ce que j'en pense.

Serieux, j'me croirais dans Dawson. La bande de pote on ne peut plus malsaine qui se prends la tête à chaque episode. J'comprends vraiment pas comment Joey ne s'est pas tiré une balle à la fin de la première saison. Elle doit être grave cette meuf. Ah oué, c'est vrai, elle existe pas.

Une cops m'en parle souvent et on pete tous les deux un cable avec ce gars. Et plus je le connais, plus je me dis que ce sera difficile de se faire confiance. Y'a tellement de non-dit, quand on se voit, on fait style de rien qu'il va me prendre pour un psycho si je lui claque "Tu me fais chié". Dire que je me croyais lunatique, là il depasse vraiment tout ce que je pouvais envisager en terme d'incomprehesion de l'autre.

J'me demande aussi si ça va pour lui, au delà du plan purement egoiste dans lequel cette situation m'insupporte au plus au point, je m'inquiete quand même un peu. J'me dis que pour être comme ça, un jour bien, un jour mal, c'est qu'il y a un souci quelque part. Et si j'en parle autant, c'est qu'au quotidien, c'est assez marqué.

Je le trouve egoiste, egocentrique, parano, je le comprends plus quoi. Il fait toujours ses petits airs de "je fais la gueule" pour qu'on vienne le voir et qu'on lui demande ce qu'il se passe. Il recherche l'attention. Petit exemple, la semaine dernière, en sortant de stage, un gars du groupe me propose de me ramener en caisse. Au vestiaire, alors que je l'enlevais ma blouse (je suis toujours le dernier à sortir je comprends jamais pourquoi), je l'entends qui passe derriere moi et qui me fait "c'est bon, tu t'es trouvé un nouveau copain". J'me retourne et j'vois mon pote qui sort.

Oué, je vous rappele, on a 20 ans.

Bref, là, j'me suis dit, mais c'est quoi cette blague à deux francs. Alors je vais le voir, j'lui demande si il faisait reference à la proposition qu'on m'avait faite et il me sort "oué, nan rien, c'etait pour deconner". Et il s'est cassé sans rien dire. C'était pas l'exemple de la mort mais ca mettait le doigt sur la stupidité que prends la tournure des choses.

De mon côté, je sais pas. J'avoue, au départ, je savais pas trop quoi penser de tout ça, le fait qu'il aie une copine m'a conforté dans l'image d'une belle amitié saine et durable. J'ai un peu idéalisé cette relation et j'm'en veux pas, sur le moment, avec ses mots, c'était ce qu'on envisageait. Mais la semaine dernière, il a appris que j'avais fait une soirée chez moi, enfin, j'avais invité deux amis et c'était vraiment à l'arrache parce qu'on avait rien à faire chacun de notre coté. Et j'ai l'impression de l'avoir vexé, de ne pas l'avoir invité certes, mais surtout de ne pas lui en avoir parler.

Je savais plus trop où je m'en allais et si j'avais un peu le moral qui frolait le sol la semaine dernière, c'était surement la jalousie que je commencais à approuver à l'egard de sa copine. Je m'étais pourtant bien dit de rester droit, même à la base, physiquement, il ne m'attirait pas tant que ça. C'est devenu plus fort que moi. J'me suis tapé une fois de plus un complexe d'inferiorité par anormalité. Je le voyais lui, gerer amitié, amour et sexe comme il le fallait. Le fait de le voir si proche de moi et pour autant ne pas eveiller d'ambiguité à ces yeux m'impressionnait. Sa vie est normale. Il a des potes avec qui il aime passer du temps, il a une copine qu'il aime beaucoup. Bref, le truc en cascade qui fait que lorque t'ajoute à tout ça des histoires de tunes, des stages où tu tournes en rond et des cours à bosser bah tu te dis que ca va peter à un moment ou à un autre.

Bref, on verra bien. De mon côté, aujourd'hui, j'suis tiraillé entre me faire violence, me dire que ma vie est bien differente de la sienne, qu'il faut que j'accepte l'idée que lui vit le shema que j'aurais voulu vivre, ou alors jouer le mimetisme comme j'ai voulu essayer de le faire, essayer de ressortir avec une nana, même si c'est pas le big love, essayer... Et plus j'avance, plus mes idéaux tombent, les uns après les autres. Plus je réalise que les presupposés regards entre mec ne sont que normalités et peuvent s'expliquer par concurrence, curiosité, feeling et en rien des sentiments amoureux ou d'attirances sexuelles. J'pense que j'ai un peu surestimé la population masculine en terme d'homosexualité. Et aujourd'hui, j'me sens seul, mais un peu plus fort, les illusion en moins...

Il s'est arrêté de neiger.

26 février 2005

Bye bye Februar

Mon inspiration s'echappe. Quand ça commence comme ça, c'est pas bon. J'ai essayé plusieurs fois dans la semaine de poster, j'avais des choses à dire, mais rien ne sortait. Trop irritable, trop nerveux. J'ai envie de tout envoyer chier.

J'espere que c'est pas ma crise d'ado. Nan, j'suis un adulte, j'suis un homme.

Merde, ca me saoule. Je suis de plus en plus stupide, je deviens fou. C'est ça. J'crois que je vais me mettre à la psychiatrie plus tôt que prévu. En parlant de ça, les exams sont dans moins de trois mois. Ce serait pas mal que je m'y remette. Mauvaise idée, j'suis pas motivé. A ce propos, je reviens de la bibliotheque, c'était blindé et j'suis rentré chez moi, dommage. Avec un cerveau aussi lobotomisé que le mien, j'aurais pu ingurgiter sans reflechir mon poly d'ophtalmo. Ce sera pour une prochaine fois. J'me rends compte que je suis pas le roi de la transition.

J'en ai marre. J'en ai marre d'en avoir marre. J'en ai marre de dire que j'en ai marre d'en avoir marre.

J'suis pas fatigué, mais j'ai envie de vous dire que je suis fatigué, pourquoi, parce que je me fatigue à dire que j'en ai marre.

Vous suivez pas, c'est normal.

J'ecoute de la musique, je me laisse aller. J'ai plus envie de me plaindre finalement. A quoi ça sert, on peut rien y faire.

J'ai passé une semaine merdique avec un état d'esprit encore plus merdique. Dejà, la remise en question. Moué, enfin, zavez raison, la remise en question, c'est pas d'aujourd'hui. Mais cette fois-ci, en plus de me demander pourquoi les pds sont pas normaux, j'me demande si finalement, ces études sont bien faites pour moi. C'est pas non plus la première fois que je me le demande, dejà en cinquieme je me posais la question mais là, d'autant plus après cette semaine et ce nouveau service, je suis encore plus destabilisé. Comme dirait ma cops en sortant de l'hopital: "Je suis desabusé".

On se pose vraiment des questions connes.

J'sais pas vous, mais à chaque fois que j'écris une phrase, je pourrais la contredire ou me donner un conseil. Je m'auto-suffis, c'est la meilleure.

Nan, mais sérieux, je me remet en question automatiquement alors que je connais la reponse de chacun de mes problèmes. Pour le stage, c'est la deception du service, du CCA qui nous "prends en charge". J'pourrais me dire de relativiser, que c'est vraiment pas representatif de mon exercice plus tard. Et quand bien même le stage se passerait bien, ce ne serait pas representatif pour autant, pourquoi? Parce qu'on est tous different et la manière dont je pratiquerais la medecine au delà des connaissances et des techniques medicales sera surement differente de celle de mes profs, de mes CCAs voire même de mes potes. Sans parler de l'hyperspecialisation de la medecine aujourd'hui, si je trouve pas une spé qui me plait, c'est que je suis vraiment difficile.

Bon bah j'me sens mieux moi. !!

Moralité, ...

19 février 2005

Parce que parfois...

Message tapé hier soir vers 19h et finalisé ce matin:

La semaine est terminée, j'vais faire mon sac, finir la vaisselle, [accessoirement] recopier un cours puis me faire à diner et me planter comme un legume devant la télé, avant de me poser dans mon pieu avec un bouquin pour enfin m'endormir de fatigue. [Rectification du samedi matin: J'ai pas recopié mon cours] Elle aura été sympa cette semaine. Un peu speed, mais sympa.

Il me manque plus qu'un mec et un peu plus de tunes et c'est bon, c'est le paradise.

En attendant, je profite de ce que j'ai sans trop me plaindre de ne pas avoir le reste. Ca viendra, il faut être patient. Ce soir, je me veux positif. Mais sans trop le vouloir, je le suis. J'ai l'impression de me réaliser, d'évoluer. Les choses changent.

L'an dernier, j'avais cette impression de savoir qui j'étais, de savoir ce que je voulais, je savais où j'allais, bref je pensais me connaitre. Finalement, ce que j'en pense aujourd'hui, c'est qu'on arrête jamais de changer, de se conformer, de s'adapter, bref, on evolue quoi.

Ce soir, j'ai envie de dire des conneries, des trucs qui me passent par la tête, genre de la metaphysique à trois francs, des reflexions sur la vie à deux balles. Ca m'arrive de temps en temps, c'est bien, j'ai toujours un cerveau. J'me rends compte qu'on a beau donner des conseils aux gens ou de se prendre la tête sur ce qui pourrait être bon de faire pour soi, on n'arrive à notre fin uniquement si les situations le permettent et la plupart du temps, j'ai l'impression que c'est davantage le hasard que ma propre volonté qui fait que les choses bougent.

En gros, y'a plus qu'à esperer d'être chanceux.

Mais j'crois en ma chance.

Ca me rappele une discussion que j'ai eu vers 2h du mat avec un pote à moi. Oué, vous avez vu comment on s'eclate entre potes. Chacun son truc, j'vous dirais.

Tout ça pour en venir à parler de lui. C'est un peu beaucoup en pensant à lui que j'ai écrit le dernier post. Si c'est pas beau l'amitié. Mais il me fallait une sorte d'introduction, j'pouvais pas vous claquer comme ça que j'apprends en ce moment à decouvrir quelqu'un qui faisait partie de mon entourage depuis plus d'un an.

Pour vous dire à quel point cette rencontre, enfin, la discussion qu'on a eu en début de semaine a pu me marquer, j'en suis venu à l'idée d'arrêter mon blog. Non qu'il soit tombé dessus, mais à travers lui, j'ai vu les choses differement, j'me suis questionné sur l'interet de continuer. Avant tout, si j'ai commencé à ecrire, c'était par besoin. Ca bouillonnait vraiment là dedans, j'avais besoin de poser mes idées sur un support pour mieux me comprendre et puis parler de moi, de ma vie. Je parle pas mal dans la vrai vie, mais jamais de moi. Et je detourne tellement bien le sujet que personne n'en vient à reelement s'interroger, je joue avec l'humour et ma capacité à analyser les comportements des autres pour me preserver.

Pendant cette discussion, j'ai eu cette sensation qu'il aie perçu qui j'étais vraiment. Ce que j'écris soulève pas mal de sujet, une fois de plus, l'acceptation de soi. On pourrait s'interroger sur le "pourquoi tu te preserves tant des autres?". J'ai pas envie de me repeter, mais je pense faire pas mal de chemin [dans la reflexion] et que le sujet est assez fecond pour en reparler. C'est à dire, s'assumer. J'vais peut-être en faire sursauter certains, mais le fait d'être attiré par une personne du même sexe que moi me laissera toujours ce sentiment d'etrangeté. C'est anormal. Ce qui n'a rien avoir avec le fait de bien ou mal le vivre. Je ne vis pas que de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne suis pas sur un chemin d'acceptation ou toutes autres conneries de ce genre. J'en resterais là, avec cette façon de penser, avec ce sentiment. Et c'est dans ce sens où je prends conscience de ma difference. C'est un peu comme assumer la "non-acceptation".

Bref, lui, lui, lui et lui. Il m'intrigue, j'ai envie de passer plus de temps avec lui, j'ai envie d'enlever toutes les barrières, une à une, que j'ai installé entre nous. Pourquoi, parce qu'il me comprends, parce qu'il me ressemble. Depuis un an, on a une relation vraiment etrange. Il est hetero, si je me base sur le fait qu'il aie une copine, que j'apprecie beaucoup également. C'est pas la relation du pd avec l'hetero qu'il kiffe. Ni la relation du pd qui admire l'hetero qu'il aimerait être. Vraiment pas.

C'est de l'amitié. Très forte, un peu fraternel je dirais. Dès le depart, des deux côtés, il y avait ce rapport de seduction. Plaire à l'autre, en lui accordant de l'importance, en le voyant regulierement, en partageant les mêmes delires. C'est à partir de ce moment là que j'ai imposé mes barrières, me montrant alors plus distant, pour ne pas eveiller en lui la curiosité, il l'eveillait deja beaucoup trop en moi.

Mais à la fac, c'était tout autrement, on se montrait l'un comme l'autre plus distant. Je le trouvais froid et ca m'a un peu blessé de ne pas le voir venir à moi plus facilement. J'me suis dit qu'il n'avait peut-être pas de si grand interet à me connaitre et que sa vie devait être assez remplie pour ne pas avoir à m'y faire une place. J'ai pas cherché à comprendre davantage et suis resté auprès de mes potes, un peu decu.

Cette année, il y a eu cette proposition de s'arranger pour les cours, j'ai accepté. On se voyait encore moins.

La stages ont commencé et j'me suis retrouvé dans son groupe, sincerement, au debut, ça m'a fait chié. J'me suis dit, si c'est pour le voir tirer la gueule pendant ces heures où on serait ensemble, faudrait songer a changer de groupe.

Finalement, tout s'est très bien passé. Grâce à quoi, grâce à nos superieurs qui étaient insupportables. L'union fait la force, on s'est rapproché de cette manière. On est devenu inseparable pendant le stage et surtout les plus detestés de notre connard de CCA. Vers la fin, on enchainait le stage avec un ciné ou une bouffe.

Je l'avais retrouvé. Ca me faisait encore très peur, peur de le reperdre une nouvelle fois, peur de me braquer pour je ne sais quelle raison, qu'il sache tous simplement. Comment vous expliquer, moi-même, j'ai un peu de mal. C'est même plus de l'amitié mais une sorte de fraternité. Enfin, j'dis ça, mais v'là mes references en amitié. Jamais avec un pote, je n'ai eu cette proximité. Ca va vous sembler stupide, mais à chaque bouffe, à chaque ciné, en stage, bref à chaque occasion de se voir, il vient se mettre à côté de moi, il est tres tactile et ça se ressent qu'il a besoin de toucher l'autre. Ca pourrait sembler ambigu ce que j'écris, mais bizarrement, ça l'est pas. Ou alors, vous devez vous dire, bah c'est aussi comme ça avec mes potes, c'est toi qui a un souci. Possible également. Bref, y'a beaucoup d'affection.

Lundi soir, on s'est retrouvé chez des amis, enfin chez mon amie. Une copine qu'on a tout deux en commun, une de mes rares relations de qualité que je peux partager à la fac (la seule?). Elle s'est absentée un moment pour faire quelques courses et j'me suis alors retrouvé seul avec lui. Jamais on est en face à face, il s'asseoit toujours à ma droite ou à ma gauche. On confronte alors notre avis sur le groupe de travail, ce qu'on en pense l'un et l'autre.

Puis il en vient à parler de l'amitié qu'on se porte entre nous, là je savais plus trop si il parlait de lui-moi ou avec les autres en general. On tournait en rond autour du pot et si j'enlevais pas cette fausse pudeur à deux francs, j'aurais pu passer à côté de LA discussion. Il me dit alors apprecier les moments que l'on passe en ce moment, apprecier nos conversations. Je lui fais comprendre que de mon côté, c'est la même chose. Ca me touche. Il me parle de la distance qui s'est installé durant ces derniers mois et qu'il ne me comprennait plus. Je le laissais guider la conversation et je le regardais, bluffé. Moi qui pensait qu'il en avait rien à foutre de ce que je pouvais lui apporter, j'me suis renfermé et lui a fait la même chose. C'est con. Et puis cette phrase, j'ai compris qu'avec toi, il fallait que je prenne mon temps. J'sais pas, avec des potes, j'ai jamais entendu ni sorti cette phrase, jamais on a partagé notre manière de concevoir notre relation. En gros, j'vous omets les details trop perso mais tout le monde était content de se savoir aimer.

Pour certains, parler de tout ça pourrait laisser penser qu'au fond, on a rien à se dire et qu'on se rassure l'un comme l'autre de ne pas être seul. C'était pas non plus la discussion des deux super pote de treize ans, rien de gnangnan. Ce serait sans nous connaitre. On en etait arrivé à un point où il fallait communiquer pour envisager une suite à ces rapprochements amicaux. Ne pas prendre l'autre pour un con et voir si l'importance qu'on accorde à l'autre est reciproque. Et surtout, j'pense, ne pas se prendre une baffe dans la gueule une fois de plus en s'investissant dans une relation de qualité.

On a passé le reste de la soirée à parler de nous, de notre vie. Apprendre à se connaitre. Mais aussi en se projetant dans quelques mois, dans quelques années. On peut se le permettre etant donné que l'on sera dans la même promo les trois prochaines années qui suivent, et quand bien même il se passerait des changements, c'est agréable de parler de tout ça. Des prochains stages egalement, de ce qui nous attends l'an prochain. C'est vrai, on parle de nos etudes, ca pourrait sembler assez lourd et contraignant ou celà pourrait etre la facilité etant donné que c'est le point commun le plus palpable, mais comme je l'ai deja dit, mes etudes me plaisent beaucoup et je trouve ma formation jusque là interessante sur tous les plans.

On se ressemble beaucoup. Même si l'on ne partage pas la même culture, la même religion, on est tout deux très ouverts. En rentrant chez moi, j'ai eu la confirmation des differentes sensations que j'avais eu auparavant, j'ai trouvé quelqu'un d'important.

Celà dit, une chose me rends perplexe. Il decrypte beaucoup de choses chez moi et je trouve assez etrange qu'il parle si souvent d'homosexualité, prennant leur defense sans que l'on n'aborde le sujet. Je crois qu'il attends quelque chose.

Je crois qu'il sait.

Un bon WE à tous.

Musique de fond: Don't Speak - No Doubt.

16 février 2005

I'll be there for U

I'm back. Je manque d'assiduité, pas bien. Ou plutôt, c'est genial. En ce moment, j'aime ma vrai vie. C'est une phrase digne d'une gamin de huit ans, mais ça merite de le souligner pour l'aura positive qu'elle degage. Enfin, moi j'trouve quoi.

C'est vrai, je profite de chaque moment, ma fatigue, mes aptitudes au travail, ma solitude. J'essaie de me donner à fond, de vivre pleinement. Les posts où j'intellectualise ma vie, ces posts où je me noie dans mes scenari imaginaires... me cause plus de tord que de bien. A vouloir m'evader, je me renferme. J'ai normalisé cette situation où je ne dois compter que sur moi-même et que dans la vie, bah on est bien seul. M'enfin, ces derniers jours m'ont ouvert les yeux sur certaines personnes, des proches, qui l'étaient pas tant que ça mais grâce à la magie de la communication, le sont devenus un peu plus...

J'me rends compte que c'est une chance, une chance d'avoir des amis aussi sincères, qui me ressemblent tout en étant aussi different. J'ai toujours eu du mal avec les autres, quand je les trouvais pas bizarre, je les trouvais debile. Quand je les trouvais pas debile, je les trouvais bizarre. Vous voyez la merde. Plus les années passent et plus je me dis que la bande de pote qu'on voit dans les séries d'AB production resteront également un fantasme. C'est tout le paradoxe chez moi, je ne vais pas vers les autres, je me trouve relativement lunatique à leurs yeux et pour autant, j'ai besoin d'enormement de contact pour me sentir bien. Ou tout simplement de très bons contacts, de très bons potes, même si ils sont pas plus nombreux que les cinq doigts de ma main. Naturellement, on crée des affinités avec les autres, mais jamais j'ai su trouver ma place dans une relation, qu'elle soit d'ordre amicale, amoureuse, fraternelle... Au delà des considerations sexuelles, c'est ce qui peut être à la base de mon homosexualité, cette perte de repere, ce pote que j'idealise. Enfin, là n'est pas ce dont j'ai envie de parler aujourd'hui.

Ce dont j'ai envie de temoigner, c'est de la joie qui m'habite, ou plutôt cette serenité. "Joie" a trop une connotation pejorative, je sais pas trop pourquoi d'ailleurs, l'impression que c'est pas sincère sûrement.

Depuis quelques jours, j'enchaîne les soirées, il y eu celle en boite où j'me suis fait chier et puis les autres, plus intimes, entre potes de promo. Enfin, entendons nous bien, quand je dis potes, c'est vraiment au sens large. J'ai une amie avec laquelle je m'entends super bien, quant aux autres, on a une relation, comment dire, studieuse. [Echange de cours, groupe de travail]

Il faudrait que je vous raconte mes trois dernières années pour comprendre le pourquoi du comment, mais on va dire qu'en gros, ma promo, c'est pas trop ça. Pour ceux qui connaissent l'esprit medecine, bah je leur dirai que j'suis pas dans le trip, mais vraiment pas. Tout comme je suis pas dans l'esprit de ce qui ne sont pas dans l'esprit medecine. Bref, là ca se complique pour les neurones. J'considere mes études comme une chance, parce qu'elles me plaisent et j'ai réussi à faire face à la selection mais aussi comme une aventure excitante, interessante, chiante, une peu tout quoi, mais quelque chose qui se vit pleinement sur tous les plans. Et quand je vois les clans de ma promo avec cette esprit pourri et cette volonté de se faire reconnaitre des autres, ces coups bas et ses ragots, j'me demande parfois pourquoi j'suis là, au milieu de tout ce people qui me ressemble pas.

Parfois je me pose chez moi et j'me dis, mais merde, v'là les potes que t'as. On s'engueule pour un cours, on se bouffe en stage, c'est pas sain. Et pour des etudiants qui vont devenir medecin, ca va donner. M'enfin, j'dis bien on, parce que moi aussi, ça m'arrive d'être un gros con.

C'est pourquoi depuis cette année, j'me suis assez renfermé sur moi-même. J'vois à peu prêt toutes les têtes de ma promo, j'm'entends bien avec une bonne vingtaine de personnes, j'parle de tout avec une dizaine, j'partage des cours avec cinq ou six et j'parle de moi à deux ou trois. Enfin bref, y'a pas que ma promo, j'suis pas condamné (pour preuve lire la suite), mais mes potes du lycée, de mon ex club de sport etc... Bah je les vois une fois tous les 36, on peut pas dire que ce soit le top.

Le truc, ça me bouffe pas, j'écris pas ce post en faisant la cosette de service, si je parle de tout ça, c'est pour expliquer aussi que je sois devenu assez individualiste, solitaire et que paradoxalement ça me pese pas tant que ça.

L'idée du blog aussi m'est venu à cette periode, où j'ai accepté l'idée que mes relations avec les gens resteraient assez superficielles et surtout que je suis devenu assez fort de caractère dans ma solitude, je l'avais apprivoisé en quelque sorte.

A quand vais je me raccrocher au début du post où je dis que la vie est belle?! J'me le demande moi aussi, là, c'était partie pour une psychanalyse à deux balles. Mais en même temps, ce dont j'ai envie de parler est quelque chose de précieux et j'ai pas envie de balancer ça en trois phrases, même si un post reste un post et un blog, un blog.

C'est pourquoi là j'ai pas trop le temps, j'vais devoir reprendre plus tard. Je bouge. Bonne soirée à vous. ^^

PS: Je suis toujours en galere quant à un hebergement en dehors de canalblog pour ma radioblog.

PS2: Matt Leblanc est egalement mon style.

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