I'll be there for U
I'm back. Je manque d'assiduité, pas bien. Ou plutôt, c'est genial. En ce moment, j'aime ma vrai vie. C'est une phrase digne d'une gamin de huit ans, mais ça merite de le souligner pour l'aura positive qu'elle degage. Enfin, moi j'trouve quoi.
C'est vrai, je profite de chaque moment, ma fatigue, mes aptitudes au travail, ma solitude. J'essaie de me donner à fond, de vivre pleinement. Les posts où j'intellectualise ma vie, ces posts où je me noie dans mes scenari imaginaires... me cause plus de tord que de bien. A vouloir m'evader, je me renferme. J'ai normalisé cette situation où je ne dois compter que sur moi-même et que dans la vie, bah on est bien seul. M'enfin, ces derniers jours m'ont ouvert les yeux sur certaines personnes, des proches, qui l'étaient pas tant que ça mais grâce à la magie de la communication, le sont devenus un peu plus...
J'me rends compte que c'est une chance, une chance d'avoir des amis aussi sincères, qui me ressemblent tout en étant aussi different. J'ai toujours eu du mal avec les autres, quand je les trouvais pas bizarre, je les trouvais debile. Quand je les trouvais pas debile, je les trouvais bizarre. Vous voyez la merde. Plus les années passent et plus je me dis que la bande de pote qu'on voit dans les séries d'AB production resteront également un fantasme. C'est tout le paradoxe chez moi, je ne vais pas vers les autres, je me trouve relativement lunatique à leurs yeux et pour autant, j'ai besoin d'enormement de contact pour me sentir bien. Ou tout simplement de très bons contacts, de très bons potes, même si ils sont pas plus nombreux que les cinq doigts de ma main. Naturellement, on crée des affinités avec les autres, mais jamais j'ai su trouver ma place dans une relation, qu'elle soit d'ordre amicale, amoureuse, fraternelle... Au delà des considerations sexuelles, c'est ce qui peut être à la base de mon homosexualité, cette perte de repere, ce pote que j'idealise. Enfin, là n'est pas ce dont j'ai envie de parler aujourd'hui.
Ce dont j'ai envie de temoigner, c'est de la joie qui m'habite, ou plutôt cette serenité. "Joie" a trop une connotation pejorative, je sais pas trop pourquoi d'ailleurs, l'impression que c'est pas sincère sûrement.
Depuis quelques jours, j'enchaîne les soirées, il y eu celle en boite où j'me suis fait chier et puis les autres, plus intimes, entre potes de promo. Enfin, entendons nous bien, quand je dis potes, c'est vraiment au sens large. J'ai une amie avec laquelle je m'entends super bien, quant aux autres, on a une relation, comment dire, studieuse. [Echange de cours, groupe de travail]
Il faudrait que je vous raconte mes trois dernières années pour comprendre le pourquoi du comment, mais on va dire qu'en gros, ma promo, c'est pas trop ça. Pour ceux qui connaissent l'esprit medecine, bah je leur dirai que j'suis pas dans le trip, mais vraiment pas. Tout comme je suis pas dans l'esprit de ce qui ne sont pas dans l'esprit medecine. Bref, là ca se complique pour les neurones. J'considere mes études comme une chance, parce qu'elles me plaisent et j'ai réussi à faire face à la selection mais aussi comme une aventure excitante, interessante, chiante, une peu tout quoi, mais quelque chose qui se vit pleinement sur tous les plans. Et quand je vois les clans de ma promo avec cette esprit pourri et cette volonté de se faire reconnaitre des autres, ces coups bas et ses ragots, j'me demande parfois pourquoi j'suis là, au milieu de tout ce people qui me ressemble pas.
Parfois je me pose chez moi et j'me dis, mais merde, v'là les potes que t'as. On s'engueule pour un cours, on se bouffe en stage, c'est pas sain. Et pour des etudiants qui vont devenir medecin, ca va donner. M'enfin, j'dis bien on, parce que moi aussi, ça m'arrive d'être un gros con.
C'est pourquoi depuis cette année, j'me suis assez renfermé sur moi-même. J'vois à peu prêt toutes les têtes de ma promo, j'm'entends bien avec une bonne vingtaine de personnes, j'parle de tout avec une dizaine, j'partage des cours avec cinq ou six et j'parle de moi à deux ou trois. Enfin bref, y'a pas que ma promo, j'suis pas condamné (pour preuve lire la suite), mais mes potes du lycée, de mon ex club de sport etc... Bah je les vois une fois tous les 36, on peut pas dire que ce soit le top.
Le truc, ça me bouffe pas, j'écris pas ce post en faisant la cosette de service, si je parle de tout ça, c'est pour expliquer aussi que je sois devenu assez individualiste, solitaire et que paradoxalement ça me pese pas tant que ça.
L'idée du blog aussi m'est venu à cette periode, où j'ai accepté l'idée que mes relations avec les gens resteraient assez superficielles et surtout que je suis devenu assez fort de caractère dans ma solitude, je l'avais apprivoisé en quelque sorte.
A quand vais je me raccrocher au début du post où je dis que la vie est belle?! J'me le demande moi aussi, là, c'était partie pour une psychanalyse à deux balles. Mais en même temps, ce dont j'ai envie de parler est quelque chose de précieux et j'ai pas envie de balancer ça en trois phrases, même si un post reste un post et un blog, un blog.
C'est pourquoi là j'ai pas trop le temps, j'vais devoir reprendre plus tard. Je bouge. Bonne soirée à vous. ^^
PS: Je suis toujours en galere quant à un hebergement en dehors de canalblog pour ma radioblog.
PS2: Matt Leblanc est egalement mon style.